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Aujourd’hui, 93% des entreprises utilisent des services de Cloud computing. Elles ont choisi des solutions qui s’adaptent à leurs problématiques et exigences quotidiennes. Pour ce faire, elles ont pu se tourner soit vers du cloud public, soit vers du cloud privé, ou encore du cloud hybride. Il est aujourd’hui important de savoir les différencier.
Voici un focus sur le cloud privé : comment cela fonctionne-t-il ? Quels sont les avantages de cette technologie ? A quels besoins répond-elle ?
Le Cloud est une technologie couramment utilisée pour la messagerie et le stockage de fichiers. Mais aujourd’hui les usages vont bien plus loin. Solutions de comptabilité, de finance, de CRM, d’archivage, de collaboration en ligne… Les entreprises ont de nombreux outils à leur disposition. Reste à déterminer si les services hébergés dans le Cloud le seront en mode public ou privé.
Mutualisation des ressources, certifications, audits, hébergement en France, haut niveau de sécurité… Les solutions hébergées en mode SaaS public comme celles proposées par Oodrive offrent de nombreux avantages pour les entreprises. Pour de très nombreuses organisations, ces éléments répondent parfaitement à leurs besoins.
Mais pour d’autres, il faut aller plus loin en envisageant un cloud privé. Ce modèle de déploiement du cloud repose sur la mise à disposition de ressources informatiques virtualisées fournies par l’intermédiaire d’un stockage sur site ou dans le centre de données d’un fournisseur.
Qu’est-ce qu’un cloud privé ?
Le cloud privé, aussi connu sous le nom de cloud interne ou cloud d’entreprise, est un modèle de cloud computing au sein duquel les ressources sont possédées par un client. Lui seul peut y accéder. On parle dans ce cas d’accès isolé.
La société utilisatrice se charge de tout ou d’une partie de la gestion, tout comme de la maintenance du matériel informatique, des logiciels, etc. Elle a aussi la possibilité de confier ces tâches à un fournisseur de services cloud.
Un cloud privé, ou environnement à locataire unique, peut être hébergé :
- Sur site, dans le data center (centre de données) du client ;
- Sur l’infrastructure d’un fournisseur de services cloud indépendant ;
- Sur une infrastructure louée et hébergée au sein d’un data center situé hors site. Il s’agit alors d’une installation de colocalisation tierce.
L’infrastructure du cloud privé est configurée dans l’optique de partager des ressources via internet ou un réseau interne privé. Elle repose sur l’utilisation des trois technologies :
- La virtualisation, venant supprimer les contraintes liées au matériel physique ;
- Le logiciel de gestion, centralisant le contrôle de l’infrastructure, des applications en cours d’exécution ;
- L’automatisation, accélérant les tâches devant être réalisées manuellement, de façon répétée.
Ce modèle de cloud computing est adapté aux entreprises en quête de flexibilité comme de sécurité. Il leur permet de contrôler de façon plus poussée les ressources de calcul, le stockage, la mise en réseau.
Quels sont les avantages du cloud privé ?
Découvrez les principaux atouts du cloud computing privé pour votre entreprise :
- Une personnalisation suivant vos besoins. Il est possible de configurer le matériel, les logiciels, les serveurs, le réseau, etc. ;
- Une sécurité, mais aussi une confidentialité optimale de vos informations sensibles. Le cloud privé améliore la gouvernance de vos données d’entreprise ;
- Un moyen simple d’assurer votre conformité au règlement général sur la protection des données (RGPD), tout comme aux autres réglementations ;
- Une grande scalabilité. Le cloud privé répond rapidement aux évolutions de la charge de travail, mais aussi aux pics d’utilisation et de trafic. En quelques minutes, le service informatique peut configurer le portail libre-service ou bien procéder au lancement d’une machine virtuelle ;
- Une optimisation des dépenses liées au calcul. Sur le long terme, le cloud privé peut diminuer le coût total de possession (TCO). En effet, il permet d’allouer avec plus d’efficacité la puissance et les ressources de calcul. En outre, les coûts sont prévisibles. À l’inverse du cloud public, ils ne varient pas en fonction des charges de travail exécutées ou encore de la quantité de données déplacées ;
- Un contrôle sur le choix du matériel et des logiciels. Vous avez la liberté d’acheter ceux que vous voulez, au lieu d’utiliser les ressources proposées par le fournisseur de services cloud ;
- Des performances anticipables. Le matériel vous est dédié, non mutualisé. Par conséquent, vos charges de travail ne sont pas impactées par les autres entreprises partageant la bande passante.
Quels sont les types de solutions de cloud privés ?
Il existe plusieurs solutions de cloud privés. Parmi elles, nous retrouvons :
- Le cloud privé virtuel (VPC) : l’infrastructure de cloud privé est déployée sur un environnement de cloud public. Les ressources sont découplées du matériel physique ;
- Le cloud privé hébergé : les serveurs sont localisés sur site ou au sein d’une installation de colocalisation à distance. Le service informatique gère la maintenance du matériel ;
- Le cloud privé géré : la gestion de l’infrastructure est déléguée à un partenaire d’hébergement tiers. Le plus souvent, le matériel physique est hébergé dans le data center du fournisseur de services cloud.
Cloud privé ou cloud public ?
Le cloud privé est souvent préféré par les entreprises dont les besoins en matière de criticité et sécurité des données sont importants. Cette solution permet également de réduire les temps d’accès et de latence.
Le Cloud public peut être privilégié pour sa simplicité d’utilisation et son coût. Les entreprises choisissent le public notamment quand elles ne disposent pas des ressources suffisantes pour administrer leur propre infrastructure de Cloud privé.
Et le Cloud hybride ?
Comme son nom l’indique, cette solution est issue d’un croisement. Ce n’est pas seulement du public ou simplement du privé. Cette structure mixte combine les ressources du privé avec celles du public pour proposer une solution à la carte aux entreprises afin de répondre à leurs besoins spécifiques tout en garantissant un niveau élevé de sécurité.
Le SaaS public associé à un niveau de sécurité accru
La protection et la gestion des données sont aujourd’hui primordiales pour les entreprises. Notamment au regard du nombre de cyberattaques qui ne cesse de progresser d’année en année. Externaliser ses données dans un cloud est une décision difficile pour une entreprise.
Pourquoi le cloud privé ?
Certaines entreprises ont besoin d’une garantie de sécurité supérieure à celle offerte par les solutions de Cloud public. Elles ont alors recours au Cloud privé (ou dédié), une solution qui se base sur l’individualisation des ressources et des services.
Serveurs et boîtiers HSM dédiés, accompagnement en mode projet, audits, un niveau de garantie optimal pour la confidentialité des données, aucune perméabilité avec d’autres clients… La sécurité des données de l’entreprise est au cœur de la solution. L’utilisation de matériels dédiés ajoute un cloisonnement physique en plus du cloisonnement logique. Cela accroît le niveau de sécurité des solutions.
Assurer une continuité d’activité du service grâce au cloud privé
Pour assurer une continuité d’activité du service, une infrastructure privée comme celle proposée par Oodrive s’appuie sur deux centres d’hébergement. En cas d’incident sur un serveur, le client a la garantie de retrouver toutes ses données sur une seconde infrastructure. Il pourra donc poursuivre ses activités sereinement.
« Un cloud dédié repose sur une infrastructure propre au client et à lui seul. Cela lui permet un niveau de configuration plus élevé et adapté à ses problématiques ou à ses besoins. Par exemple, celui de connecter cette infrastructure avec celle déjà présente chez lui. Ce qui lui offre la possibilité d’automatiser des remontées d’alertes, d’ajouter des sondes logicielles ou de personnaliser des reportings » Edouard de Rémur, co-fondateur et Directeur Général d’Oodrive.
Certaines entreprises –Opérateurs d’Importance Vitale (OIV), entreprises du CAC 40, Défense…- ont l’obligation de disposer d’une infrastructure dédiée pour leurs documents les plus sensibles. L’ANSSI (Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information) préconise le recours à ce type de solution dans le cadre de la qualification SecNumCloud.
Oodrive a annoncé début 2019 l’obtention du fameux label. Une qualification qui prouve une fois encore son expertise dans le domaine de la protection des données sensibles. Le groupe propose trois solutions de cloud privé qualifiées SecNumCloud par l’ANSSI.
OIV : sécuriser les installations jugées indispensables pour la survie de la Nation
La cybersécurité des OIV s’intègre dans le dispositif interministériel plus large de sécurité des activités d’importance vitale (SAIV). Il s’inscrit dans le code de la défense. Ce dispositif a permis d’identifier les OIV qui exploitent ou utilisent des installations jugées indispensables pour la survie de la Nation.
Pour faire face aux nouvelles menaces cyber, l’article 22 de la loi de programmation militaire (loi n° 2013-1168 du 18 décembre 2013), qui fait suite aux préconisations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013 impose aux OIV le renforcement de la sécurité des systèmes d’information critiques qu’ils exploitent : les systèmes d’information d’importance vitale (SIIV).
Le Livre blanc a mis l’accent sur la fréquence et l’impact potentiel de la menace que constituent les cyberattaques visant les systèmes d’information. « Cette situation nous impose d’augmenter très significativement le niveau de sécurité et les moyens de défense des systèmes d’information.
Pour répondre à ce constat, un effort significatif sera conduit pour développer dans le cyberespace nos capacités à détecter les attaques, à en déterminer l’origine et, lorsque nos intérêts stratégiques sont menacés, à riposter de manière adéquate.
Des mesures législatives et réglementaires viendront renforcer les obligations qui incombent aux opérateurs de service et d’infrastructure d’importance vitale pour détecter, notifier et traiter tout incident informatique touchant leurs systèmes sensibles », peut-on lire dans ce livre blanc daté de 2013.