Synthèse de l’article
- La protection des données sensibles repose sur une combinaison de chiffrement AES-256, conforme aux standards ANSSI et résistant aux menaces quantiques, garantissant la confidentialité des informations en transit comme au repos, même en cas d’accès non autorisé.
- La sécurité ne dépendant pas uniquement des algorithmes, Oodrive renforce la maîtrise des accès grâce à des HSM dédiés, qui isolent et protègent les clés de chiffrement, éliminant les risques d’exfiltration interne ou externe et augmentant la confiance des clients.
- Pour prévenir toute propagation d’incident, Oodrive applique un cloisonnement strict et audité (réseau, stockage, clés, application), assurant l’étanchéité entre environnements et s’inscrivant dans un cadre de sécurité, de conformité et de souveraineté adapté aux secteurs les plus critiques.
Contrats, brevets, espace documentaire, échanges internes… Chaque jour, des volumes significatifs d’informations sensibles et confidentielles s’échangent entre collaborateurs et personnes extérieures à l’entreprise.
Avec des processus métiers entièrement numérisés, la donnée est devenue le principal actif de l’entreprise qui concentre à la fois sa connaissance du marché et sa propriété intellectuelle.
Cette tendance est une opportunité pour les cybercriminels qui ont pour objectif principal d’exfiltrer la donnée pour la revendre, l’utiliser pour exiger une rançon ou la réexploiter dans d’autres attaques ciblées.
Pour les entreprises, les conséquences sont lourdes. En France, le coût moyen d’une violation de données s’élève désormais à 3,61 millions d’euros, selon le rapport IBM Cost of a Data Breach 2025.
Dans ce contexte, protéger ses données ne se limite plus à empêcher les intrusions mais à garantir que, même en cas d’accès non autorisé, les informations restent inexploitables.
Alors, comment assurer la confidentialité des données en transit comme au repos ?
Comment conjuguer protection, performance à l’usage et conformité, dans un environnement réglementaire qui ne cesse de se densifier ?
Chiffrement AES-256 : protéger vos données en transit et au repos
Les exfiltrations de données quotidiennes dans les entreprises démontrent que seules celles ayant mis en place un chiffrement des données au repos rendent la réutilisation de leurs données impossibles.
Face aux différentes techniques d’attaque comme les rainbow tables, certains algorithmes de hachage historiques tels que MD5 ou SHA-1 se sont révélés vulnérables et progressivement obsolètes.
Du côté du chiffrement, des algorithmes comme DES ont également été remplacés par des solutions plus robustes comme AES-256, aujourd’hui largement utilisé pour garantir la confidentialité des données.
Reposant sur un algorithme symétrique, utilisant une même clé servant à chiffrer et à déchiffrer l’information, cette méthode a prouvé sa robustesse rendant toute tentative de déchiffrement par force brute pratiquement impossible.
Comme l’explique Maxime Gosselin, Lead Software Architect : « même les supercalculateurs actuels ne pourraient pas la compromettre. À ce jour, l’AES-256 est considéré comme sûr par l’ANSSI et les organismes internationaux de normalisation, y compris face aux menaces quantiques potentielles. Sa robustesse repose avant tout sur le fait qu’il s’agit d’un algorithme largement étudié par les cryptologues, et que, dans les modes d’utilisation employés par Oodrive, aucune vulnérabilité exploitable n’a été identifiée à ce jour.».
Contrairement aux algorithmes de chiffrement comme RSA ou ECC, vulnérables aux puissances de calcul des futurs ordinateurs quantiques tel que l’algorithme de Shor, le chiffrement AES se révèle moins exposé à ce type de menace selon l’état actuel de la recherche en cryptographie post-quantique.
À titre d’exemple, la principale attaque quantique générique connue contre les algorithmes symétriques est l’algorithme de Grover, qui ne remet pas en cause leur sécurité structurelle, mais réduit l’efficacité des clés en divisant leur complexité de recherche.
Autrement dit, une clé AES‑256, qui nécessiterait 2256 opérations en attaque classique, verrait ce coût réduit à 2128 opérations dans un scénario quantique — un niveau qui reste considéré comme sûr par le NIST et l’ANSSI.
Fort de ce constat, le chiffrement quantum resistant devrait être majoritairement utilisé dans les années à venir.
Chez Oodrive, le chiffrement AES-256 intervient à deux niveaux :
- Le chiffrement en transit protège les données lorsqu’elles circulent entre un poste utilisateur, un serveur ou une application. Il empêche toute interception ou altération pendant la transmission.
- Le chiffrement au repos s’applique lorsque les fichiers sont stockés sur les serveurs : ils demeurent chiffrés sur le disque, et donc inexploitables pour tout tiers non autorisé, même en cas d’intrusion ou de fuite de données.
Ce niveau de protection est aligné avec les recommandations de l’ANSSI et notamment sur le Référentiel Général de Sécurité (RGS), qui définit les bonnes pratiques en matière de cryptographie dans les systèmes d’information sensibles.
La sécurité chez Oodrive
Nous garantissons le plus haut niveau de protection des données sensibles contre les cyberattaques et le cyber-espionnage.
Outre ses qualités techniques et sa robustesse éprouvée, le chiffrement AES-256 s’inscrit également dans un cadre réglementaire de plus en plus exigeant.
Le RGPD, à titre d’exemple, recommande explicitement le recours au chiffrement comme mesure technique appropriée pour garantir la sécurité des données à caractère personnel (article 32), sans pour autant l’imposer de manière systématique.
Quant aux réglementations sectorielles comme DORA (finance), HDS (santé) ou NIS 2, elles vont plus loin en intégrant le chiffrement comme exigence de sécurité formelle dans les cas où des données critiques seraient traitées.
Toutefois, la protection des données ne repose pas uniquement sur la solidité mathématique de l’algorithme : encore faut-il s’assurer que la clé qui permet de chiffrer et déchiffrer les données soit elle-même stockée, isolée et protégée avec le plus haut niveau d’exigence. Une nécessité assurée par Oodrive avec l’utilisation du Hardware Security Module.
HSM : sécuriser et isoler les clés de chiffrement
Dans toute architecture de sécurité, le chiffrement ne vaut que par la protection de sa clé. Si celle-ci venait à être compromise, toutes les données chiffrées deviendraient lisibles.
Le rôle du Hardware Security Module (HSM) est justement d’éviter ce cas de figure : il s’agit d’un équipement physique certifié qui génère, stocke et protège les clés de chiffrement dans un environnement isolé et inviolable.
Comme le rappelle Mohamed AIT SAIDI, responsable de la sécurité des systèmes d’information : « Chez Oodrive, le HSM ne chiffre pas directement les données. Il protège les clés de chiffrement, qui permettent d’y accéder. On peut le comparer à un porte-clé numérique sécurisé : un composant matériel conçu pour que les clés ne puissent jamais être extraites ou copiées, même par un administrateur. Ce niveau d’isolation matériel permet de garantir qu’aucun acteur — interne ou externe — ne puisse intercepter ou détourner une clé. »
Pour les entreprises, l’avantage d’un module HSM est double :
- Réduire le risque interne, en rendant techniquement impossible l’exfiltration d’une clé par un employé ou un administrateur.
- Renforcer la confiance du client envers son fournisseur : grâce aux mécanismes de “cérémonies de clés”, le fournisseur lui-même ne peut pas accéder aux clés stockées dans le HSM.
Chez Oodrive, la protection des clés par HSM est proposée à tous les clients, sans distinction d’offre tarifaire en tant qu’option payante.
Contrairement à d’autres acteurs qui réservent cette technologie à leurs offres de services les plus chères, Oodrive met à disposition un HSM dédié pour chaque client qui en fait la demande, assurant une séparation stricte des environnements.
Ce choix technique, historiquement ancré dans l’approche Oodrive, offre un niveau d’isolement et de maîtrise rarement égalé — sans surcoût ni configuration complexe.
Dans l’architecture de sécurité Oodrive, la protection des clés par HSM s’intègre dans une approche plus globale : garantir non seulement la confidentialité des données, mais aussi l’étanchéité des environnements dans lesquels elles transitent.
Cloisonnement : garantir l’étanchéité des environnements critiques
Lors d’une compromission, l’environnement ciblé doit être suffisamment isolé pour que l’impact reste strictement contenu. L’objectif : faire en sorte que seul le périmètre initialement attaqué soit affecté, en empêchant toute tentative d’escalade ou de propagation vers d’autres environnements.
Le cloisonnement répond à ce besoin : il consiste à séparer techniquement les environnements pour qu’ils soient hermétiquement isolés les uns des autres, à plusieurs niveaux.
Pour les entreprises, le cloisonnement permet de :
- Limiter la propagation d’une attaque : par exemple, un ransomware reste confiné à l’environnement initialement compromis, sans pouvoir se propager à d’autres.
- Prévenir les attaques par rebond : en bloquant deux vecteurs critiques souvent exploités par les attaquants : le déplacement latéral (passage d’une machine ou d’un service à un autre au sein de la même infrastructure) et l’élévation de privilèges (prise de contrôle d’un environnement adjacent via l’obtention de droits étendus.)
Chez Oodrive, cette séparation est un principe fondamental dans la conception de ses services cloud. Ce cloisonnement se traduit par des mécanismes concrets, mis en œuvre sur quatre couches de sécurité complémentaires :
- Réseau : chaque client est isolé dans un VLAN dédié avec sa propre plage IP, sans communication possible avec les autres environnements.
- Clés : les clés de chiffrement sont stockées dans des partitions HSM séparées, ce qui empêche toute interaction cryptographique entre clients.
- Stockage : les volumes de données sont clairement segmentés ; une compromission sur un espace de stockage ne donne pas accès aux autres.
- Application : l’interface n’autorise l’accès qu’aux données du client concerné, avec une séparation stricte des périmètres.
Ce cloisonnement n’est pas uniquement conceptuel ou déclaratif. Il est testé et vérifié régulièrement comme le rappelle Mohamed AIT SAIDI : « Chaque mécanisme de séparation est systématiquement vérifié dans le temps, à travers des audits internes, des contrôles indépendants et des tests techniques dédiés. C’est ce niveau de preuve — répété, documenté, auditable — qui permet de garantir l’étanchéité réelle entre les environnements, et d’apporter aux clients le niveau de confiance attendu dans des contextes réglementaires et métiers critiques. »
Il s’agit donc d’un cloisonnement réel, démontré, et auditable, qui constitue l’un des piliers du modèle de sécurité d’Oodrive.
Des solutions sécurisées
Sécurisées et simples à utiliser, les solutions Oodrive sont adaptées aux enjeux et aux contraintes de tous les secteurs.
Sécurité, conformité, confiance : les avantages de l’approche Oodrive
En tant qu’acteur des services de confiance, Oodrive accompagne des organisations pour lesquelles la maîtrise de l’information est un enjeu stratégique : défense et aérospatial, banque/assurance, santé, secteur public, industrie critique.
Dans ces secteurs, la protection des données sensibles n’est pas un supplément de sécurité : c’est une condition d’exploitation.
Pour garantir ce niveau d’exigence, l’approche Oodrive s’appuie sur quatre engagements :
- Confidentialité garantie : Combinaison de chiffrement, protection des clés en HSM et cloisonnement multi-client. Même en cas d’accès non autorisé, les données restent inexploitables.
- Conformité vérifiable : Les mécanismes mis en œuvre s’alignent sur les référentiels nationaux (ANSSI/RGS) et sont contrôlés par audits externes. Oodrive compte parmi les acteurs qualifiés SecNumCloud.
- Transparence d’usage : Les données hébergées ne sont ni exploitées ni réutilisées (pas d’entraînement de modèles, pas de valorisation commerciale). Le rôle d’Oodrive est celui d’un hébergeur de confiance, pas d’un exploitant de données.
- Souveraineté numérique : La protection et la gouvernance des données sont opérées en Europe, dans un cadre légal maîtrisé. Ce choix est cohérent avec un modèle fondé sur la confiance numérique, pas sur l’extraction de valeur de la donnée.