Le 16 juillet dernier, sous l’impulsion du Président de la République, le Premier ministre français a confié à Michel Van Den Berghe, à la tête d’Orange CyberDéfense, la mission d’étudier la faisabilité d’un campus cyber. Une matinée spéciale consacrée à l’avenir de ce campus était organisée le 28 novembre 2019 en présence des médias, du secrétaire d’Etat au Numérique et des entreprises, dont Oodrive, déjà impliquées dans le projet.

« Pour être à la pointe dans la cybersécurité, nous devons structurer le secteur en rassemblant l’expertise et le savoir-faire des acteurs français. C’est l’ambition du projet Cyber Campus ». C’est en ces mots que Cédric O, secrétaire d’Etat au Numérique a expliqué l’intérêt d’un projet comme celui du Campus Cyber français.

Objectif : renforcer les synergies

L’ambition de ce futur campus est de renforcer les synergies entre tous les acteurs de l’écosystème de la cybersécurité. Les organismes engagés pour le développement de la cybersécurité et de la confiance numérique étaient donc réunis le 28 novembre dernier pour « envisager collectivement la préfiguration de ce projet fédérateur ».

« Je salue le travail remarquable de l’ensemble des acteurs, publics comme privés, pour répondre à l’appel du Président de la République et être force de propositions concrètes face au défi collectif de la cyber-sécurité. Au terme de cette demi-journée d’échanges, je suis résolument optimiste sur la qualité et l’ambition des propositions qui seront prochainement remises au Premier Ministre », a déclaré Cédric O.

campus-cyber-anssi-oodrive

Le Campus cyber français devra permettre de favoriser les rencontres et le partage en matière opérationnelle, d’innovation et de formation. Il devra répondre à plusieurs défis importants, notamment :

  • Renforcer la coopération en matière opérationnelle entre les acteurs pertinents
  • Contribuer au développement des communs en cybersécurité, au travers du partage de données, d’expertise, de connaissances, d’outils
  • Soutenir la recherche et l’innovation
  • Développer la formation en cybersécurité et susciter des vocations

Le projet de Campus Cyber est mené dans une logique de co-construction avec les acteurs de l’écosystème. Différents temps de discussion seront organisés d’ici la fin de l’année afin de contribuer à enrichir et affiner une vision commune. Michel Van Den Berghe sera ensuite chargé d’en rendre compte dans un rapport remis au Premier ministre.

Campus cyber : un projet soutenu par l’ANSSI

« Ces travaux s’appuient sur de nombreux échanges menés depuis septembre avec des entreprises, chercheurs, startups, financeurs et tous les acteurs qui auront souhaité participer à la préfiguration d’un tel lieu, au plus près des besoins de cet écosystème et prêts à s’engager pour sa concrétisation », a indiqué l’ANSSI (Agence nationale de sécurité des systèmes d’information) qui soutient le projet. « Cette proximité d’équipes opérationnelles est la condition pour que naissent des projets en commun et une meilleure valorisation des savoir-faire en cybersécurité », explique Michel Van Den Berghe.

Michel Van Den Berghe recommandera que le futur Campus Cyber soit situé à Paris ou en première couronne, « lieu de concentration sans égal de spécialistes de cybersécurité », a-t-il expliqué. « Quand un écosystème est créé, il faut éviter de le déplacer », a-t-il ajouté. Les entreprises qui soutiennent le projet lui ont confié que les experts avec lesquels ils travaillent « sont positionnés sur Paris et en très proche région parisienne et ce sera difficile (…)  de les expatrier un peu trop loin de Paris » », a-t-il ajouté. Cependant, le campus pourra avoir des « satellites » répartis dans le reste de la France.

Un village d’Astérix 4.0

« Ce cybercampus, ce sera un peu le village d’Astérix 4.0 » a de son côté estimé Guillaume Poupard, patron de l’ANSSI, lors de la matinée consacrée au projet de Campus Cyber. « On aura dans un même lieu tous les acteurs qui sont petits mas résistent encore et toujours à l’envahisseur ». Ce dernier faisait alors référence aux géants du numérique américains et chinois. « La France a un boulevard devant elle pour faire émerger une industrie de la cybersécurité leader en Europe » a-t-il affirmé.

Organisations ayant officialisé dès le départ leur soutien au projet : Advens – Airbus Cybersecurity – Alsid – ANSSI – Atos – Beijaflore – BNP Paribas – Capgemini – CEIS – Citalid – EDF – EPITA – France Digitale – Gatewatcher – L’Oréal – Oodrive – Orange – Schneider Electric – Siemens France & Benelux – Sopra Steria – Thales -Wavestone

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