Dans un monde de plus en plus numérique, la sécurité et l’authentification sont devenues des préoccupations majeures. La certification eIDAS (Electronic Identification, Authentication and Trust Services) est un cadre réglementaire développé par l’Union européenne pour faciliter l’identification numérique sécurisée au sein de l’Europe. Là où l’insécurité juridique inhibait l’innovation et l’adoption de nouveaux services par les administrations publiques et les entreprises, cette réglementation montre l’importance de l’interopérabilité entre les états membres.
Qu’est-ce que la réglementation eIDAS ?
Le règlement eIDAS repose sur trois piliers principaux. Tout d’abord, l‘identification électronique (eID) permet d’attribuer une identité numérique unique à une personne physique ou morale.
Cette identité peut être utilisée pour prouver son identité lors d’une transaction en ligne ou pour accéder à des services en ligne sécurisés.
L’authentification électronique est le deuxième pilier et vise à vérifier l’identité de l’utilisateur. Différentes méthodes peuvent être utilisées, telles que les mots de passe, les codes PIN ou la biométrie.
Enfin, les services de confiance, tels que la signature électronique, le cachet électronique et la conservation électronique des documents, permettent de garantir l’intégrité, la confidentialité et l’authenticité des transactions numériques.
eIDAS : une reconnaissance mutuelle des identifications électroniques en Europe
Le règlement eIDAS crée un cadre juridique clair pour plusieurs mécanismes fondamentaux tels que la signature électronique, l’horodatage électronique, les cachets électroniques, les services de confiance et l’authentification de sites web.
eIDAS évoque également le principe de reconnaissance mutuelle des identifications électroniques dans l’Union Européenne.