La valeur moyenne des pertes subies par les institutions financières en raison des cyberattaques serait de quelques centaines de milliards de dollars par an. Voilà ce qu’a affirmé Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) dans un billet de blog. Selon l’institution internationale, ces estimations pourraient « compromettre la stabilité financière ».

Avec la transformation numérique des banques, les risques de vulnérabilités, de vols de données et d’intrusion ne cessent de croître. Plusieurs enquêtes ont révélé que les cyberattaques figurent au premier rang des préoccupations des gestionnaires de risques et autres dirigeants d’institutions financières. Une étude menée par Eset a montré que les cyberattaques sur le secteur financier constituaient la principale préoccupation des Américains, avant les attaques contre les hôpitaux ou les sociétés d’approvisionnement énergétique.

Un système financier très interconnecté dans le viseur des hackeurs

Des banques de toute dimension sont visées chaque jour par des cyberattaques. En octobre 2017, plusieurs experts du FMI avaient alerté sur la menace que le cyber risque fait peser « sur les institutions et le bon fonctionnement d’un système financier très interconnecté ». Certaines des attaques les plus dangereuses concernent les virements de fonds et les distributeurs de billets de banques, l’introduction de logiciels malveillants dans les systèmes informatiques des banques, la destruction de dossiers et de matériel ainsi que des tentatives d’extorsion de fonds qui perturbent les opérations internes.

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Le secteur financier est particulièrement vulnérable aux cyberattaques. « Une cyberattaque réussie contre une institution pourrait déclencher une réaction en chaîne qui frapperait l’ensemble du système financier », a expliqué Christine Lagarde. « Nombre d’institutions utilisent encore d’anciens systèmes dont la résilience à une éventuelle cyberattaque est douteuse. Une cyberattaque réussie pourrait entrainer des coûts directs importants (pertes financières) et coûts indirects, comme une réputation entachée ».

Cyberattaques contre le secteur financier : des pertes considérables

Selon le FMI, la valeur moyenne des pertes subies par les institutions financières en raison des cyberattaques serait de quelques centaines de milliards de dollars par année. « Alors que le paysage est généralement dominé par des attaques massives et aveugles, l’année 2016 a vu l’émergence ou la réémergence d’une poignée de groupes cybercriminels sophistiqués qui s’attaquent aux institutions financières elles-mêmes plutôt qu’à leur clientèle », a indiqué Symantec dans son étude annuelle de 2017.

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Le secteur financier est clairement une cible privilégiée pour les hackers. Rien d’étonnant compte tenu de la quantité de données traitée et de leur niveau de confidentialité. La vulnérabilité du secteur financier face à la cybermenace est la raison pour laquelle il doit s’équiper des outils les plus sûrs et offrant les meilleures garanties en matière de sécurité.

Oodrive accompagne le secteur financier en matière de sécurité

Oodrive est le premier acteur à obtenir le Visa de sécurité ANSSI via la qualification SecNumCloud pour l’ensemble de ses offres de Cloud Privé. Le groupe est désormais en mesure de proposer à ses clients, en particulier les OIV (opérateurs d’importance vitale), dont les banques font partie, ou les organismes étatiques, des solutions qualifiées leur permettant de répondre aux exigences de sécurité recommandées par l’ANSSI.